Derrière le titre « Etameur d’Amour, Dur Métier » se cache, certes, un récit sur la communauté rurale « d’autrefois », qui évoque de vieux métiers disparus dans la première moitié du XXème siècle et une façon de vivre qui semble révolue à jamais.
Mais à travers ce voyage de la mémoire au cœur du travail humain, on peut aussi s’interroger sur la signification du travail. Entre les lignes et les mots aux sonorités poétiques, aux accents mélancoliques voire nostalgiques, comme tout regard vers l’enfance, il se peut qu’on entende la nécessité qu’il y aurait aujourd’hui à reconsidérer « la croissance » telle qu’elle bouscule le monde du travail.
Le temps n’est-il pas venu où celle et celui qui travaillent seraient « œuvriers » de leurs pratiques ? Et de valoriser celle et celui qui, dans son métier, fait œuvre commune dans un sensible commun. La mémoire peut accompagner l’imaginaire dans sa quête d’un futur apaisé.
Comment mettre en forme un spectacle sur le travail, les métiers et la vie d’autrefois ?
Peut-être en se laissant guider
Dans un minuscule « musée vivant » du temps
Où la mémoire trace son chemin
Avec les souvenirs des anciens, les récits des enfants
Et les chants de l’histoire populaire.
Un musée miroir du monde et de la mémoire en mouvement.
Un musée, écrin de vie, avec une musicienne
Et pour comédiens-chanteurs, enfants et grands-parents !
Chanson originale : « étameur d’amour »
Nous les croyions disparus les vieux métiers d'autrefois
Voilà qu'ils nous rappellent à ce noble savoir faire
Voilà qu'ils nous rappellent à ce noble savoir faire
Il revient, il revient, il revient l'étameur d'amour
Sur l'étoupe son étain rafistole les vieilles casseroles
Il revient, il revient, il revient l’étameur d'amour
Son sourire goutte à goutte dissout le malheur
Et forge notre cœur
Son sourire goutte à goutte dissout le malheur
Et forge les cœurs d'étameurs
Un bien beau métier à vivre, un bien dur métier pour vivre
Ah ! Si j'en avais le choix, je donnerais mon bien ma foi
Ah ! Si j'en avais le choix, je donnerais mon bien ma foi
Devenir, devenir, devenir étameur d'amour
Sur l'étoupe son étain rafistole les vieilles casseroles
Devenir, devenir, devenir étameur d'amour
Son sourire goutte à goutte dissout le malheur
Et forge notre cœur
Son sourire goutte à goutte dissout le malheur
Et forge les cœurs d'étameurs
L’équipe
Texte et mise en scène : Vincent Siano Assisté par : Pierrick Bressy-Coulomb
Création musicale et direction des chants : Elysabeth Meunier
Création lumière / Technicien : Matthias Blatière
Décor et peinture : Noémi Berliner, Patrick Roux
Jeu théâtral et chant : Ysée Agraphioty, Anaïs Audiguier, Florence Blanchard, Jean-Luc Blatière, Annie Chalvidal, Jean Cunty, Méline Delcour, Nicole Ferrer, Daniel Giusiano, Noémie Gourru, Amael Ponge, Mélodie Salert
Photos amateur du spectacle :
Extrait d'une des chansons du spectacle :
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